Presque tout le monde ignore que le matelas renferme des éléments nocifs pour la santé et inhalés par le dormeur. Des solutions pratiques existent toutefois pour que vous puissiez vous protéger de ces substances toxiques.
La liste non exhaustive des substances toxiques renfermées dans le matelas
Dès que vous vous allongez sur votre matelas, vous inhalez immédiatement des substances nocives pour votre santé. Établir une liste exhaustive de ces éléments serait utopique. En effet, les entreprises ne dévoilent jamais la totalité des produits qu’elles utilisent pour la fabrication des matelas.
Toutefois, certaines substances sont connues. Il en est ainsi du polyuréthane qui est un dérivé du pétrole, de la colle, des mousses en polyester. Outre le tissu, on rencontre également dans un matelas du plastique, mais surtout plusieurs substances chimiques indispensables pour traiter le matelas contre la chaleur, l’humidité ou encore contre l’incendie, notamment des phtalates, des composés organiques volatiles et bien d’autres.
Quid de cette émission toxique
D’emblée, il faut reconnaître que l’émission de composés organiques volatiles concerne tous les matelas. Toutefois, le taux de COV émis n’est pas le même pour un matelas neuf et un matelas usagé. Le premier dégage plus de produits nocifs que le second. De même, un matelas fabriqué avec du polyester est moins dangereux qu’un matelas mousse en polyuréthane.
S’ils sont moins présents sur les matelas modernes, les matelas anciens renferment des phtalates, qui sont un polluant nocif pour les bébés. C’est pour cette raison que l’interdiction de leur utilisation dans la fabrication d’objets pour enfants en bas âge a été décidée.
Comment limiter l’inhalation de produits toxiques dégagés par le matelas ?
La première solution à adopter, c’est évidemment de ne pas dormir tout en se couvrant la tête, surtout si vous vous couchez sur le ventre. Bien que dormir sur le côté réduit le taux d’inhalation, il est vivement recommandé de dormir sur le dos. De cette manière, les substances polluantes n’arrivent pas directement dans vos narines.
N’oubliez pas d’installer un protège-matelas. Bien qu’il ne soit pas très efficace, il absorbe votre transpiration et limite ainsi le taux de produits polluants dégagés par le matelas. Lorsque vous achetez un matelas, optez pour un modèle en latex avec housse d’emballage et certifié anti-acarien.
Enfin, pensez à bien aérer votre chambre à coucher. Une trentaine de minutes par jour suffit pour la dépolluer.