Les impacts liés au développement durable touchent différents secteurs, dont celui du spectacle. On se pose certaines questions à cet effet. Est-ce que les décors peuvent être recyclés ? Serait-il possible de limiter les énergies consommées dans un parc d’équipements techniques ? Qu’en est-il du spectacle écologique ? Serait-il nécessaire de relocaliser les productions à cause de la transition écologique ? Zoom sur le sujet.
Les obstacles environnementaux
Aujourd’hui, on peut distinguer trois sources de pollution majeures :
1. Les tournées : le transport des ressources utiles (humaines et matérielles) crée des dégâts environnementaux, notamment en ce qui concerne le carbone. Il est également utile de considérer le déplacement de chacun des spectateurs qui va assister au spectacle.
Il existe certaines solutions à ce problème :
• Compenser le carbone,
• Relocaliser les déplacements et les productions sur des trajets plus courts,
• Réduire les énergies fossiles, comme le remplacement du transport en voiture et en avion par le transport en train,
• Organiser les tournées selon les zones géographiques afin de limiter les déplacements,
• Privilégier l’utilisation des outils numériques afin de travailler à distance,
• Garantir l’approvisionnement des derniers kilomètres grâce aux idées de mobilité douce développées par les collectivités et les partenariats,
• Etc.
2. L’équipement : outre le déplacement des équipements, il faut également considérer leur destruction, leur consommation énergétique et leur réutilisation. Cette dernière option est abordable par rapport au transport, au stockage ou encore à l’incinération. Il est de ce fait utile d’engager la responsabilité de certains participants comme les producteurs, les prestataires et les concepteurs afin de transformer les déchets en ressources.
Les solutions à ce problème sont :
• La réutilisation,
• La collaboration avec les collectivités concernées par le développement durable et ceux chargés de gérer les déchets comme le cas des spectacles à Strasbourg et des spectacles en Ile de France.
• La mutualisation des ressources et les rassemblements d’achats,
• L’engagement des prestataires à une démarche environnementale,
• L’élaboration d’un lobbying pour la croissance du secteur de recyclage,
• La prévision de la conception de l’équipement en ce qui concerne la réutilisation, la durée d’utilisation, etc.
3. La restauration : les équipes optent souvent pour des repas sur-emballés pendant les déplacements. Et pourtant, cette option génère plus de déchets qu’un repas dans un endroit éco-responsable.
Les solutions possibles :
• Séjourner dans une maison avec cuisine équipée,
• S’abonner à des AMAP,
• Favoriser l’utilisation de l’eau de robinet et des bonbonnes,
• Etc.